FABRICATION ADDITIVE méthodes de fabrication traditionnelles telles que les machines-outils à commande numérique et à s’ouvrir à de nouvelles opportunités afin de réduire leurs coûts et d’augmenter leurs bénéfices. Studio System, le premier système d’impression 3D de pièces métalliques au monde offrant la convivialité d’un système bureautique, destiné au prototypage fonctionnel et à la production en faible volume, est conçu pour rendre encore plus accessible l’impression 3D métallique en permettant aux équipes de conception et d’ingénierie d’imprimer plus rapidement les pièces métalliques, sans recourir à des installations spéciales, des opérateurs dédiés ou un outillage onéreux. Cette solution en trois parties, qui comprend une imprimante, un délieur et un four, automatise l’impression 3D métallique en l’intégrant étroitement au logiciel basé sur le cloud de Desktop Metal afin de fournir un flux de travail transparent destiné à l’impression de pièces métalliques complexes en interne – du fichier numérique à la pièce frittée. dernière. Dès la mi-mars, l’entreprise s’associait à la lutte contre le COVID-19 par l’adaptation de son outil de production pour la fabrication de valves de respirateurs en impression 3D métallique afin de répondre aux besoins en équipements respiratoires exprimés par le CHU de Rouen. Depuis, la cellule d’innovation de MMB VOLUM-e œuvre pour faire émerger des solutions adaptées aux attitudes de demain. Aujourd’hui, l’entreprise présente HOOK-e, un outil multi-actions permettant la réalisation de gestes quotidiens sans avoir de contact direct avec des surfaces potentiellement contaminées. Maniable, facile à utiliser, ce crochet permet de tourner une clé, d’actionner une poignée, d’ouvrir une porte, d’appuyer sur un bouton ou un interrupteur, de prendre l’ascenseur ou encore de pianoter sur un clavier numérique. « Lorsqu’il faut rendre les entreprises industrielles autonomes en mettant à leur disposition les technologies de fabrication additive du futur, Cetim devient l’un des leaders européens, » a déclaré Ric Fulop, Président et co-fondateur de Desktop Metal. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de nous associer avec Cetim qui est l’un des premiers clients de notre Shop System révolutionnaire et attendons impatiemment de collaborer avec eux pour unir nos efforts en vue de changer le processus de fabrication des entreprises à travers le monde. » Cetim est l’un des leaders français du développement de la fabrication additive métallique et compte différents partenaires associés et plates-formes couvrant quasiment toutes les technologies directes et indirectes, notamment LPBF, WAAM et MBJ, dédiées au transfert vers l’industrie. En outre, Cetim s’implique fortement dans la normalisation internationale de la fabrication additive métallique. Il coordonne l’initiative Additive Factory Hub (AFH) qui vise à innover dans, développer et intégrer la fabrication additive afin de surmonter les principaux obstacles industriels et économiques. COVID-19 : VOLUM-E PRÉSENTE HOOK-E, UN OUTIL MULTI-ACTIONS PERMETTANT LA RÉALISATION DE GESTES QUOTIDIENS SANS CONTACT DIRECT AVEC DES SURFACES POTENTIELLEMENT CONTAMINÉES Spécialiste de la fabrication additive métallique, MMB VOLUM-e innove pour développer des solutions correspondant aux nouveaux gestes utiles à la suite de la crise sanitaire COVID-19. Depuis le début de la crise sanitaire, MMB VOLUM-e veille à assurer la continuité de ses activités et à garder opérationnels ses dispositifs, avec près de la moitié de ses effectifs présents sur son site dès la semaine HOOK-e est conçu et fabricable par process additif en deux matières inertes et durables : Inox 316L ou Titane. Un briquet intégré participe à assainir son crochet en quelques secondes. Il est également nettoyable au savon ou au lave-vaisselle. Léger et robuste, il est personnalisable avec le logo de l’entreprise ou les initiales de son utilisateur. MMB Volum-e a la capacité de produire environ 700 HOOK-e par semaine pour répondre prioritairement aux besoins des entreprises qui doivent fournir à leur personnel les équipements nécessaires à leur protection et à l’adoption des gestes barrières. COVID-19 : CESI SE MOBILISE À TRAVERS SON RÉSEAU DE FABLABS POUR VENIR EN AIDE AUX PROFESSIONNELS MOBILISÉS Au-delà de son engagement envers ses 24 000 étudiants, apprentis et stagiaires pour assurer la continuité pédagogique à distance, CESI réseau de campus d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, se mobilise, à travers les Lab’CESI, réseau de FabLabs répartis sur l’ensemble de ses 25 campus présents sur le territoire français, en faveur des professionnels engagés pour gérer cette crise sanitaire. Basée 14 Juin 2020 TRAMETAL #210
sur la motivation des Fablabs managers et d’apprenants, plusieurs initiatives ont vu le jour : création de visières 3D à plus ou moins grande échelle et de pièces en 3D adaptées au masque de plongée Décathlon pour en faire un respirateur, des cours en informatique menés par des étudiants pour assurer l’enseignement à distance et des événements en ligne sont également organisés. Focus sur toutes les initiatives par régions. ILE DE FRANCE / CENTRE Après avoir fait don aux sapeurs-pompiers de Nanterre de 400 masques d’hygiène et de 140 masques respiratoires FFP2, les campus CESI de Nanterre et d’Orléans ont regroupé leurs 16 imprimantes 3D disponibles et les ont configurés pour produire des visières de protection sanitaire au sein du FabLab de Nanterre. Depuis le lancement de cette production se sont 1200 pièces produites durant 2200 heures d’impression et utilisant plus de 26 kg de matière première pour fournir les personnels soignants et personnes en contact avec le public : l’Hôpital Georges Daumézon d’Orléans, le laboratoire d’analyses médicales de Redon, le centre Covid-19 de Houilles, le centre médical MEDIPOLE de Nanterre, SGEPP maintenance électrique, NMSA société de nettoyage industriel, les services médicaux de la ville de Bagnolet, l’EHPAD du Chesnay et l’EHPAD de La Chapelle Saint Mesmin, l’ARS IdF, SAFETYKLEEN France, Groupe CIDER BTP, l’association des Commerçants de Nanterre… Des visières supplémentaires seront produites pour les besoins propres des salariés de CESI. peuvent produire le matériel nécessaire comme des visières 3D, afin de fournir rapidement et massivement les personnels soignants. Plus de 130 tours de tête pour visières ont été réalisées par le campus de Rouen en une semaine seulement. En parallèle, ce même campus s’est associé aux acteurs du Campus Sciences & Ingénierie Rouen Normandie de la ville pour un don de 800 masques, 15 000 gants, 120 litres d’Éthanol, 100 blouses et combinaisons et lunettes de protection. Le campus d’Arras est également fortement mobilisé. En lien avec la Communauté Urbaine d’Arras, le campus a mis à disposition de l’association Visières Solidaires, deux imprimantes 3D ainsi que du filament et des feuilles transparentes. L’association a pour mission de fournir des visières de protection aux EHPAD, médecins généralistes, infirmiers libéraux, à l’hôpital d’Arras et ses services d’urgences et réanimation, au commissariat de police ainsi qu’aux pharmacies, afin qu’ils puissent poursuivre leurs missions. FABRICATION ADDITIVE GRAND EST Le campus Reims a répondu présent à l’appel à solidarité de la start-up 3D Morphoz, missionnée par le CHU de Reims. L’objectif est de participer à la réalisation de 1 000 visières dédiées aux masques de protection, grâce à des imprimantes 3D dont dispose le Lab’CESI. NORD-OUEST Le campus de Rouen, à travers le laboratoire de recherche et d’innovation LINEACT CESI et de son tout récent FabLab, est engagé depuis plusieurs semaines dans une grande opération de solidarité menée par la Région Normandie et le Dôme. En effet, en lien avec la Préfecture et l’Agence Régionale de Santé de Normandie, une importante filière de production numérique d’équipements de protection sanitaire a été mise en œuvre. Toutes les structures volontaires qui disposent d’outils d’impression 3D, telle que CESI, Le campus de Strasbourg et le responsable du Lab’CESI se sont lancés dans la fabrication de pièces 3D adaptées au masque de plongée Décathlon pour la VNI (Ventilation non Invasive) des patients COVID. Enfin, les campus de Dijon et de Strasbourg se sont impliqués dans un évènement en ligne axé sur l’intelligence artificielle destinée à la médecine, qui s’est déroulé du 17 au 19 avril : le Datathon DATACARE- COVID19. Des équipes composées de développeurs numériques, de professionnels de santé volontaires et pluridisciplinaires et de porteurs de défis ont collaboré pour produire un prototype innovant composés de technologies numériques et d'intelligence artificielle afin de proposer trois défis à relever à la communauté des innovateurs en numérique. Les participants qui composaient chaque équipe sont issus de Dijon Métropole, du CHU Dijon-Bourgogne, du CGFL, de l'UFR Sciences de de santé, de l'IUT Informatique de TRAMETAL #210 Juin 2020 15
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