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par Dominique Dubois Rédacteur en chef UNE RÉVOLUTION QUE L’ON N’ATTEN- DAIT PAS (PLUS ?) ÉDITO ’histoire a souvent de ces ironies imprévisibles : cela fait des années que l’on nous rebat les oreilles avec la quatrième révolution industrielle, celle de l’industrie 4.0, de l’usine connectée et plus récemment de l’avènement de l’IoT et des objets connectés dans notre vie quotidienne et il a suffi d’un tout petit virus invisible à l’œil nu pour faire basculer la planète dans une autre révolution à venir celle de l’après pandémie. La mondialisation et ses chaînes logistiques ubuesques recherchant le plus bas coût apparent au mépris de l’impact environnemental et, bien souvent, de la qualité, pourrait bien être sérieusement réorganisée. Cela semblait impossible ou presque mais les consommateurs des pays développés, co-responsables de tout ce cirque, commencent à changer de comportement et à privilégier le local et la qualité à défaut du bio. Le réchauffement climatique est devant nous, le consensus est désormais quasi total chez les gens responsables et le grand public. Mais le grand chambardement actuel dans les prix des matières premières et dans nos habitudes va remettre en question les énergies renouvelables et poser de nouveaux défis. Au nom de l’ultra libéralisme, nous avons désindustrialisé le pays pour une bonne part et conduit de larges pans de notre secteur agroalimentaire à la paupérisation. Nos concombres viennent d’Allemagne, les haricots verts d’Afrique du Sud et les avocats du Chili tandis que les oranges arrivent d’Israël. Nos minoteries se sont réorganisées pour fournir les ménages en farine en sachets de 1 kg mais ceux-ci viennent de l’étranger et manquent… Les chaînes logistiques de bien des entreprises vont aussi s’adapter : la politique no-stock de la grande distribution et de l’automobile a coûté cher cette fois-ci et remet en question des politiques d’achat comme de SAV et de maintenance. Avoir des joints, des filtres et une broche de réserve tombe sous le sens au vu des pénalités en cas d’arrêts de production, et pourtant ces précautions basiques ont quasi disparu « oui, mais moi je suis livré en 24h depuis Rotterdam ou Hong Kong… ». En France, nous avons poussé la logique de la recherche du bas coût apparent à l’extrême : nos grands constructeurs nationaux construisent presque tous leurs modèles à l’étranger, à la différence de nos voisins allemands plus prudents. Nos labos pharmaceutiques font de même et quand ils produisent chez nous, ils restent tributaires des principes actifs, y compris pour les chimiothérapies. Pour les outils coupants, la Chine tient la majorité des mines de tungstène ou de terres rares et joue sur les prix et les délais en fonction de paramètres politiques. Nous voulons produire des voitures électriques mais nous ne maîtrisons ni la motorisation ni les batteries. Nos machines-outils sont quasiment toutes importées et les matières premières aussi, provenant souvent de pays instables et plus ou moins hostiles (et on oubliera le combustible nucléaire de nos chères centrales). L’aéronautique notamment va de plus en plus faire face, après un retour à la circulation plus ou moins encadrée des personnes, a un désamour croissant qui se faisait un peu sentir avant la crise. Les perspectives de croissance sans limite des constructeurs, des aéroports et du trafic sont sérieusement remises en question ainsi que l’avenir des soustraitants de l’aéronautique… Cette locomotive du secteur industriel va nous manquer cruellement après celle de l’automobile. Que sera sera. TRAMETAL #209 Avril 2020 3
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